Les 3 erreurs à éviter en fiscalité immobilière | La Bonne Pierre - Celle qui vous rapporte

Retour aux articles

Les 3 erreurs à éviter en fiscalité immobilière

Posté le 01/10/2020        Catégorie : Conseils

Les 3 erreurs à éviter en fiscalité immobilière

Les Français croient en la pierre, ce n'est pas un secret.

Et nombreux sont ceux qui envisagent de se lancer dans l'immobilier locatif, un placement rentable, mais pas sans risque.

S'il est mal anticipé, un investissement immobilier locatif peut se révéler plus compliqué que prévu.

Et le premier paramètre à prendre en compte est bien entendu la fiscalité d'un investissement immobilier.

Alors pour vous aider à franchir le cap sans encombre, LA BONNE PIERRE vous éclaire sur les erreurs à ne pas commettre pour un investissement immobilier locatif réussi.

Quels régimes de fiscalité immobilière en investissement locatif ?

L'une des premières erreurs à éviter est de vouloir se lancer seul dans un investissement immobilier locatif. Si vous avez pris la décision d'investir dans l'immobilier locatif, pour éviter les écueils, sachez vous entourer de professionnels compétents, qui vous guideront dans cette grande aventure.

Car réaliser un investissement immobilier locatif ne se fait pas à la légère.

Avant tout, il est essentiel de se pencher en amont sur la fiscalité qui concerne un investissement immobilier locatif et ne surtout pas omettre d'anticiper son régime fiscal.

Si vous êtes frileux, n'hésitez pas à vous faire accompagner par un fiscaliste, ou un avocat spécialisé.

Car vous vous en doutez bien, les revenus locatifs que vous percevrez de votre investissement immobilier locatif ne sont pas exemptés d'impôts.

En location vide, la fiscalité immobilière peut se calculer de deux manières différentes.

Vos revenus locatifs vous rapportent moins de 15 000 euros par an.

Vous pouvez donc prétendre au régime micro-foncier et bénéficierez ainsi d'un abattement de 30% sur vos revenus fonciers bruts.

Vos impôts ne seront alors calculés que sur les 70% restants.

Ou bien vos revenus locatifs s'élèvent à plus de 15 000 euros par an.

Vous choisirez donc plutôt le régime réel et pourrez ainsi déduire vos intérêts d'emprunt ou encore vos frais d'agence et ne serez imposé que sur le résultat de votre activité de location.

En location meublée, 2 régimes d'imposition sont également possible.

Le régime micro-bic, qui offre un abattement de 50% sur vos loyers perçus, qui s'élèvent, sachez-le, à 71% pour une location meublée en résidence de tourisme.

Vos impôts seront alors calculés sur la somme restante.

Quant au régime réel simplifié en LMNP, il vous permet de déduire toutes les charges liées à l'exploitation de votre bien immobilier locatif, comme les assurances ou encore l'électricité.

Il vous permet également de bénéficier de son amortissement par exemple.

Le calcul de l'impôt portera là sur le résultat de votre activité.

Alléger sa fiscalité immobilière

Et pour ralléger votre facture fiscale, vous le savez, de nombreux dispositifs ont été mis en place, que vous achetiez un bien pour le louer en vide ou en meublé.

Par exemple, si vous investissez dans un logement réhabilité situé dans certaines zones, vous pourrez prétendre à des dispositifs de défiscalisation, qui vous permettront de réduire vos impôts : Loi Pinel dans le neuf ou encore loi Denormandie dans l'ancien.

Toutefois, si ces dispositifs peuvent être de prime abord séduisants, une autre erreur à ne pas commettre est de vous laisser aveugler par leurs avantages fiscaux, qui ne sont pas gravés dans le marbre et peuvent être amenés à changer voire disparaître.

Enfin, quand vous prévoyez un investissement immobilier locatif, ne faites pas l'erreur de l'envisager court terme.

N'hésitez donc pas à faire de nombreuses projections financières de votre opération d'investissement immobilier locatif et anticipez les bonnes questions : combien cela va-t-il vous coûter ? Combien cela va-t-il vous rapporter ?

Et surtout, n'oubliez pas de prendre en compte tous les frais annexes, comme ceux des agences immobilières engagées dans l'aventure, le notaire, le courtier, les éventuels travaux, mais aussi ceux qui interviendront plus tard : les assurances, les frais de copropriété, la taxe d'habitation ou encore les impôts prévisionnels.

Et notez bien que les revenus locatifs ne sont pas les seuls à être soumis à l’impôt.

Si vous envisagez de revendre votre bien immobilier locatif et que vous réalisez une plus-value, vous serez donc aussi soumis à la taxe sur la plus-value immobilière.

Réaliser un investissement immobilier locatif demande de la rigueur, de la patience et de l'organisation, mais aussi des connaissances et des compétences en fiscalité.

Pour vous aider à prendre les bonnes décisions et à évaluer les risques en matière de fiscalité immobilière, faites appel à des professionnels, qui sauront vous guider dans vos projets.

 

Les informations fournies sur le blog La Bonne Pierre ne sont pas contractuelles.

Besoin d'aide ?