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A dix jours des présidentielles 2017, logement et fiscalité immolière : principales propositions des cinq « grands » candidats.

Posté le 13/04/2017        Catégorie : Actualités

La question du logement, peu évoquée durant la campagne présidentielle, demeure pourtant un sujet qui intéresse la majorité des Français et tout particulièrement les propriétaires bailleurs, lassés des changements incessants de fiscalité. Alors, quelles sont les propositions des cinq « grands » candidats aux élections présidentielles concernant le logement ?

 

François Fillon

Le candidat élu à la primaire de la droite souhaite supprimer l’encadrement des loyers, grande mesure de la loi Alur, et créer un bail homologué accordant ainsi des « avantages fiscaux supplémentaires au propriétaire » en fonction de la faiblesse des loyers soumis par le propriétaire-bailleur.

Par ailleurs, le candidat des Républicains propose une réduction des délais d’expulsion lorsque les loyers sont impayés par le locataire avec comme contrepartie une interdiction pour le propriétaire-bailleur de réclamer « certaines garanties excessivement contraignantes » au locataire. Enfin, le candidat souhaite un allégement des mesures, jugées contraignantes, dans l’investissement locatif.

En terme de fiscalité immobilière, François Fillon propose une suppression de l’ISF et une exonération des plus-values sur les biens immobiliers à 22 ans contre les 30 années actuelles. Par ailleurs, une taxe à taux réduit pour un investissement locatif intermédiaire et « l’accession sociale » est proposée.

 

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Emmanuel Macron

Le candidat du mouvement En marche ! promet l’exonération de la taxe d’habitation pour les classes moyennes et populaires, soit 80% des Français.

Autre mesure phare d’Emmanuel Macron, la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). En effet, le candidat entend réformer cette taxe, en la transformant en impôt sur la fortune immobilière (IFI).

 

Par ailleurs, le candidat souhaite faciliter l’accès au logement pour les jeunes, notamment les étudiants et les jeunes actifs avec la construction de 60 000 logements pour les premiers et 20 000 pour les seconds et avec la mise en place de « logements jeune » accessibles sans les contraintes de garanties. Enfin, Emmanuel Macron entend maintenir la loi Solidarité et Renouvellement urbain (SRU) et assurer la poursuite de la construction de logements sociaux.

 

Marine Le Pen

La candidate du Front national souhaite baisser la taxe d’habitation pour les plus modestes et geler son augmentation, mettre en place un plan de logements et pérenniser les APL dans une optique de réduction des dépenses des ménages. Par ailleurs, Marine Le Pen entend encourager le rachat par les locataires de leur logement social afin d’atteindre « 1% du parc HLM vendu chaque année ». Enfin, la candidate souhaite le maintien de l’ISF.

 

Jean-Luc Mélanchon

Le candidat de La France insoumise souhaite renforcer l’ISF et augmenter les droits sur les grosses successions. Il aspire également à instaurer une taxe progressive sur les hautes transactions immobilières. Par ailleurs, il entend mettre en place une garantie universelle des loyers à l’aide d’une « caisse de solidarité » approvisionnée par les bailleurs. Quant à la taxe d’habitation, Jean-Luc Mélanchon semble vouloir la maintenir. 

 

Benoit Hamon

En regroupant ISF et taxe foncière, Benoît Hamon entend créer un impôt progressif sur le patrimoine net de dettes des ménages.

Par ailleurs, le candidat du Parti socialiste propose de renforcer l’encadrement des loyers dans les métropoles. Il souhaite, en outre, assurer une sécurité pour les locataires comme pour les propriétaires-bailleurs en instaurant une garantie universelle des loyers.

Afin de soutenir un projet important de développement de l’offre de logement social, le candidat socialiste souhaite renforcer la loi Solidarité et Renouvellement urbains (SRU) et augmenter « les aides à la pierre par des crédits de l’État et une contribution prélevée sur les transactions et les logements haut de gamme ». Un renouvellement urbain qui concernera également les quartiers populaires.

 
Jeanne Valère pour LBP

 

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